Santé et vaccins pour voyager en Afrique du Sud

Santé et vaccins pour voyager en Afrique du Sud

Mis à jour le 4 août 2023

Toute personne qui décide de s’envoler pour une destination inconnue doit bien se renseigner sur les aspects relatifs à la santé dans ce pays. C’est bien évidemment le cas aussi pour l’Afrique du Sud, mais rassurez vous, les conditions sanitaires y sont très bonnes et vous n’avez donc pas trop de soucis à vous faire. Quelques points sont tout de même à vérifier et les lignes qui suivent sur ce blog de voyage en Afrique du Sud  vous en diront plus long sur la santé et les vaccins en Afrique du Sud en voyage.

Les vaccins en Afrique du Sud à faire avant le départ:

En Afrique du Sud, aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines sont recommandées. Ce sont globalement les mêmes qu’en France donc assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations habituelles mais aussi liées à toutes les zones géographiques visitées. La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable. En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde, la méningite et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées pour les longs séjours. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas, en fonction des conditions et lieux de séjour. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire uniquement si l’on vient d’un pays infesté.

Qualité des soins médicaux en Afrique du Sud

Lorsque l’on décide de se rendre en Afrique, on s’interroge parfois sur la qualité des soins médicaux et des hôpitaux en cas de souci sur place. Sachez que l’Afrique du Sud est le pays le mieux loti d’Afrique dans ce domaine et qu’il n’a rien à envier à la plupart des pays européens.

Les hôpitaux publics et (encore plus) privés sont d’excellente qualité. Ils sont très bien équipés et le personnel très qualifié, souvent formé un peu partout dans le monde. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour (même si niveau touristique il y a mieux ;-)) dans les structures de santé sud-africaines mais aussi de se rappeler que c’est au Cap qu’a eu lieu la première greffe de cœur par le professeur Christiaan Barnard en 1967, ou encore que c’est l’un des pays les plus avancés dans la recherche sur le SIDA.
Le bémol est que les frais occasionnés en cas de soins et/ou d’hospitalisation peuvent être extrêmement élevés. Il est donc impératif de souscrire une assurance-maladie couvrant les frais de santé engagés à l’étranger, y compris le rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, même en cas d’urgence vitale.

Les conditions alimentaires en Afrique du Sud: tourista!

Les risques d’attraper la tourista en Afrique du Sud sont très faibles. En effet, les conditions alimentaires sont très satisfaisantes dans ce pays, plus particulièrement dans les grandes villes et les hôtels. L’eau du robinet est potable dans la quasi totalité du pays. Cependant dans les zones les plus rurales, il peut être quand même recommandé de prendre certaines précautions avec l’eau et les légumes en s’assurant qu’ils soient bien bouillis. Des bouteilles d’eau minérale sont toujours mises à la disposition des voyageurs lorsque l’eau du robinet n’est pas potable. Si vous êtes un peu fragile, emportez tout de même quelques médicaments pour la dhiarrée, cela vous évitera de consulter si besoin mais vraiment, le risque est très limité.

Qu’en est il maintenant du paludisme?

Les zones à risques de paludisme en Afrique du Sud et les traitements à utiliser

Le paludisme, aussi appelé malaria, est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques et qui sévit dans plusieurs pays d’Afrique et du monde. L’Afrique du Sud n’y échappe malheureusement pas, même si les régions concernées sont concentrées au nord-est du pays. Il s’agit des provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, ainsi que du Royaume d’Eswatini (précedemment appelé Swaziland). Le risque est le plus important d’octobre à mai et surtout autour du parc Kruger, véritable joyau pour les safaris visité par la grande majorité des voyageurs.

Si vous vous rendez dans cette zone, il faudra vous protéger contre les moustiques (surtout durant la soirée et la nuit et pendant les mois les plus humides en Afrique du Sud) et prendre un traitement préventif (généralement la malarone, la doxycycline ou Lariam). A voir donc avec votre médecin avant votre départ qui saura vous conseiller. La plupart des traitements se commencent quelques jours avant d’entrer dans la zone à risque et se continuent jusqu’à une ou deux semaines après l’avoir quittée. Durant votre séjour et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

En définitive, en ce qui concerne votre santé pour un voyage en Afrique du Sud, vous n’avez que très peu de soucis à vous faire ! En effet, comme évoqué précédemment, les vaccins en Afrique du Sud sont les mêmes que ceux pour la France (sauf si votre séjour se prolonge plusieurs mois) et en cas de souci, les services médicaux sont excellents. Le risque de paludisme n’est présent que dans certaines régions du pays qui peuvent facilement être évitées si vous ne souhaitez pas prendre de traitement. Pour plus d’informations, contactez nos experts locaux en faisant une demande de devis ci-dessous.

Note: Les éléments précédents peuvent évoluer, la page de l’institut pasteur accessible en cliquant ici est à consulter.